Tout ce que les entrepreneurs doivent savoir à propos des FACTURES : création, légalité, comptabilité, etc. TEST LOGICIEL FACTURATION OFFERT
👉 Définition de la Facture
🔎 Qu'est-ce qu'un facture ?
La facture est un document commercial, comptable et juridique qui atteste d’une transaction entre un vendeur (prestataire ou fournisseur) et un acheteur (client ou entreprise). Elle détaille les biens vendus ou les services fournis, ainsi que leurs prix, quantités et conditions de paiement.
Une facture a une valeur légale et fiscale, ce qui signifie qu’elle est obligatoire pour toute vente entre professionnels et sert de preuve en cas de litige. Elle est également indispensable pour la comptabilité et la déclaration de la TVA.
Pour être valide, une facture doit contenir certaines mentions obligatoires, comme la date d’émission, les informations sur le vendeur et l’acheteur, le numéro de facture, la description des produits ou services, le montant total, et les conditions de paiement.
En France, elle est régie par des dispositions du Code de commerce (articles L441-9 et suivants), et elle doit être émise pour toute opération commerciale entre professionnels ou avec des particuliers si elle dépasse certains seuils.
La facture est un document officiel qui formalise une vente, garantit le paiement et permet de justifier une transaction sur le plan comptable et fiscal.
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🔦 La facture, un document clé pour la comptabilité et la gestion d’entreprise
La facture est centrale dans la gestion financière des entreprises. Elle sert à la fois de justificatif comptable, d’outil de suivi des créances, et de document fiscal pour la déclaration des taxes. Conformément à la réglementation européenne (Directive 2006/112/CE sur la TVA), elle doit inclure des mentions obligatoires standardisées, facilitant ainsi les échanges transfrontaliers. Une facture bien structurée garantit également la transparence et protège les parties en cas de litige, tout en contribuant à une gestion efficace des flux de trésorerie et à la conformité légale.
📝 Comment créer une facture ?
💻 Étapes à suivre pour créer une facture : informations de base et obligations fiscales
Pour créer une facture conforme, incluez les mentions obligatoires prévues par le Code de commerce français et la Directive européenne 2006/112/CE. Ces mentions sont : l'identité du vendeur (nom, adresse, numéro SIRET), celle de l'acheteur, le détail des produits ou services (quantité, prix unitaire, montant total HT et TTC), les conditions de paiement, et le numéro de facture unique. La date de création et la TVA applicable doivent également figurer pour garantir sa validité légale.
📌 Facture manuelle vs facture générée par logiciel : avantages et inconvénients
Une facture manuelle est rapide et économique pour les petites structures, mais elle augmente les risques d’erreurs. Les logiciels de facturation, comme Simple ERP, offrent des avantages majeurs : automatisation des calculs, conformité légale, suivi des paiements et stockage numérique sécurisé. Cependant, ils nécessitent un investissement initial et une prise en main technique.
👉 Quelles sont les spécifications légales pour la facture électronique ?
La facture électronique est une facture dématérialisée qui doit garantir authenticité, intégrité et lisibilité. Cela peut être assuré par une signature électronique, un Échange de Données Informatisé (EDI) ou une piste d’audit fiable.
Comme une facture papier, elle doit inclure des mentions légales obligatoires : numéro unique, date, identité des parties, description des biens ou services, montant HT, TVA, TTC et conditions de paiement.
Elle doit être émise dans un format structuré (XML, Factur-X, UBL…) et archivée pendant 10 ans pour répondre aux exigences fiscales.
Dans certains pays, comme la France, la facturation électronique devient progressivement obligatoire entre 2024 et 2026, nécessitant l’usage de plateformes agréées et la transmission des données à l’administration fiscale.
Chaque pays ayant ses propres réglementations, il est essentiel de se conformer aux normes locales pour éviter les sanctions.
🚩 La norme X-Facture : Qu’est-ce que c’est ? Pourquoi elle est importante pour la France et l’Europe ?
La norme X-Facture est une déclinaison française de la norme européenne EN 16931 pour les factures électroniques. Elle vise à uniformiser les échanges commerciaux à l'échelle nationale et européenne. Obligatoire dans les relations B2B dès 2026, elle facilite la dématérialisation, réduit les risques d’erreurs et optimise le contrôle fiscal.
🔷 Les outils permettant de se conformer à la norme X-Facture : Simple ERP
Simple ERP offre une solution complète pour créer des factures conformes à la norme X-Facture. L’outil automatise la génération de fichiers XML standardisés, intègre les mentions obligatoires et assure une transmission sécurisée via des plateformes agréées comme Chorus Pro. Grâce à ces fonctionnalités, Simple ERP simplifie la transition numérique des entreprises.
⭐ Les mentions obligatoires sur une Facture
🚨 Mentions légales : identité de l’entreprise, numérotation, date, montant, TVA.
En France, une facture doit comporter des mentions légales obligatoires prévues par les articles L441-9 du Code de commerce et 289 du Code général des impôts. Ces mentions incluent :
- Identité de l’entreprise : nom, adresse, numéro SIRET, et forme juridique.
- Identité du client : nom et adresse.
- Numéro unique : chronologique et non modifiable.
- Date d’émission et date de la prestation ou livraison.
- Montants détaillés : prix unitaire, montant total HT et TTC, et taux de TVA appliqué.
🔬 Mentions spécifiques selon le secteur d’activité (ex : BTP, vente à distance)
Certains secteurs imposent des obligations supplémentaires. Par exemple :
- BTP et construction : mention du maître d’ouvrage, nature des travaux, date de début et de fin, assurance décennale.
- Vente à distance : délais de livraison, frais de port et conditions de retour.
- Exportation : mention "Exonération de TVA – Article 262 du CGI".
Ces spécificités renforcent la transparence et la conformité avec les réglementations sectorielles.
🔒 A quoi engage légalement une facture ?
✒ La facture comme preuve légale de la transaction commerciale
En droit français, une facture constitue une preuve légale de l'existence d'une transaction entre un fournisseur et un client, conformément aux articles L441-9 du Code de commerce et 1359 du Code civil. Elle documente les conditions de vente (prix, quantité, nature des biens/services) et peut être utilisée comme preuve en cas de litige commercial ou fiscal. De plus, la facture est exigée pour justifier les déductions de TVA.
💼 Obligations de paiement et délais de règlement.
Une facture engage le débiteur à honorer le montant dû selon les conditions spécifiées. En France, les délais de règlement sont réglementés par l'article L441-10 du Code de commerce, imposant un paiement sous 30 jours après réception, sauf clause contractuelle contraire, sans excéder 60 jours. Tout retard entraîne des pénalités calculées selon le taux légal, ainsi qu’une indemnité forfaitaire pour frais de recouvrement de 40 €.
Le non-paiement d'une facture peut entraîner des sanctions, incluant :
- Mise en demeure pour inciter au règlement.
- Procédure judiciaire pouvant déboucher sur une injonction de payer ou une saisie.
- • Pénalités financières, voire dommages et intérêts si le non-paiement cause un préjudice à l'émetteur.
En cas de litige transfrontalier, le Règlement (CE) n° 1896/2006 permet une procédure simplifiée de recouvrement dans l'UE.
💵 Les types de paiements dans le cadre d’une facture
⚡ Paiement partiel : Qu’est-ce que c’est et comment le gérer ?
Un paiement partiel représente une fraction du montant total d’une facture réglée par le client. Il est souvent utilisé pour les acomptes, notamment dans les secteurs nécessitant des engagements financiers avant l’exécution du contrat (exemple : BTP, prestations personnalisées). Selon l’article L441-9 du Code de commerce, la facture doit indiquer clairement le montant déjà versé, la date de paiement et le solde restant dû. Les solutions de gestion, comme Simple ERP, facilitent le suivi des paiements partiels.
🍀 Paiement total : Conditions pour le paiement intégral d’une facture
Le paiement total d’une facture signifie que le client s’acquitte intégralement de la somme due à la date convenue. La loi impose que ce paiement respecte les délais légaux (généralement 30 à 60 jours, article L441-10 du Code de commerce). Les moyens courants incluent virement bancaire, chèque, carte bancaire ou espèces (dans la limite légale pour ces dernières).
📅 Gestion des échéances de paiement
Les échéances de paiement permettent de fractionner le règlement d’une facture en plusieurs versements. Ces échéances doivent être clairement définies dans le contrat ou les CGV. Toute non-conformité entraîne des pénalités de retard selon l’article L441-10 et oblige à inclure des informations claires sur les modalités dans la facture. Les outils numériques comme Simple ERP automatisent le suivi des échéances, minimisant les risques d’erreur ou de litige.
🎤 L’avis des experts
L’avis des commissaires de justice
Vous êtes chef d’une petite ou moyenne entreprise et un client refuse de régler sa facture ? Que faire pour récupérer simplement cette créance sans passer par un avocat ou une procédure longue et coûteuse ? Le commissaire de justice (anciennement « huissier de justice ») peut mener pour vous deux procédures simplifiées : la procédure d’injonction de payer et le recouvrement des petites créances… La procédure d’injonction de payer est une procédure simplifiée de recouvrement de créance très utilisée en droit français. Lorsque le créancier ne parvient pas à se faire payer malgré des relances amiables, il peut faire condamner le débiteur par un juge. Cette procédure se déroule de façon non contradictoire c’est-à-dire sans que le juge ne convoque pas le débiteur. Le mauvais payeur doit alors s’acquitter de sa dette. Il a toutefois la possibilité de contester, a posteriori, la décision une fois celle-ci rendue… Le créancier dépose une requête en injonction de payer auprès du tribunal. Le juge va simplement examiner cette requête ainsi que les pièces justificatives pour rendre une ordonnance de condamnation. Elle devra par la suite être signifiée au débiteur par un commissaire de justice… Le juge rend sa décision sans audience. Créancier et débiteur n’ont donc pas à comparaître et la procédure n’est pas contradictoire. Le juge prend une décision en fonction des seuls éléments fournis par le créancier, sans entendre les arguments du débiteur. Si le juge estime la requête justifiée, il rend une ordonnance portant injonction de payer pour la somme qu’il retient. Le greffe restitue alors au créancier l’ensemble de son dossier avec l’ordonnance d’injonction de payer pré-revêtue de la formule exécutoire… Le créancier 6 mois pour transmettre au débiteur cette injonction de payer. Il doit pour cela faire appel à un commissaire de justice pour signifier l’ordonnance. Au-delà de ce délai, l’ordonnance est caduque (c’est-à-dire annulée). Le créancier transmet l’acte de signification au greffe du tribunal qui a rendu l’ordonnance…
du podcast des experts
L’analyse de Brice Cornet, CEO et cofondateur de Simple CRM
L’injonction de payer ou le recouvrement des petites créances, sont des outils extrêmement précieux pour les chefs d’entreprise, notamment dans le contexte des petites et moyennes entreprises où chaque créance impayée peut avoir un impact significatif sur la trésorerie. Ces démarches permettent de récupérer des sommes dues rapidement et sans les coûts élevés et les délais interminables associés à des procédures judiciaires classiques. L’un des grands avantages de l’injonction de payer est sa simplicité et son efficacité. Contrairement à une procédure contradictoire, il n’est pas nécessaire de mobiliser avocat, débiteur ou créancier dans un échange long et coûteux devant le tribunal. Tout repose sur la présentation de documents justificatifs clairs et précis, ce qui en fait une solution accessible pour les entreprises, même les plus petites, souvent peu habituées aux démarches judiciaires complexes. Avec l’appui d’un commissaire de justice, cette procédure devient non seulement rapide, mais aussi sécurisée, car elle garantit que les étapes légales sont respectées sans erreur. En outre, le fait que le juge statue uniquement sur les pièces fournies par le créancier permet d'accélérer la prise de décision. Cela met l’accent sur l'importance pour une entreprise de tenir une documentation rigoureuse et complète : factures, relances écrites, preuves de livraison ou d’exécution de service, etc. Ces éléments, lorsqu’ils sont bien organisés – ce que des outils comme Simple CRM peuvent largement faciliter –, permettent de construire un dossier solide qui maximise les chances d'obtenir une ordonnance favorable. Enfin, le faible coût de cette procédure et son caractère non contradictoire permettent aux entreprises de récupérer des créances sans se ruiner et sans engendrer une escalade inutile avec leurs clients. C’est un compromis judicieux qui montre que l’entreprise sait défendre ses droits tout en restant pragmatique. Mon conseil est donc de ne pas hésiter à recourir à ces procédures en cas d’impayé persistant. Elles offrent une solution concrète, rapide et économique, particulièrement adaptée aux réalités des PME qui doivent préserver leur trésorerie et se concentrer sur leur développement plutôt que sur des litiges interminables.
🎓 Quiz en ligne : testez vos connaissances sur les FACTURES
1. Qu'est-ce qu'une facture ?
2. A quoi engage légalement une facture ?
3. Quels sont les types de paiements dans le cadre d’une facture ?
4. Qu’est-ce que c’est la X-facture ?
5. Quels sont les mentions obligatoires sur une facture ?
✍ FAQ
Quelle est la valeur juridique d’une facture ?
Une facture a valeur probatoire, constituant une preuve légale d’une transaction commerciale selon l’article L110-3 du Code de commerce. Elle engage juridiquement les parties sur les conditions de vente ou de prestation.
A quoi engage l’émission d’une facture ?
Elle engage le fournisseur à respecter les conditions contractuelles (prix, livraison, services) et à garantir la conformité au Code de commerce et à la réglementation fiscale.
Comment accélérer le paiement des factures ?
Utilisez des outils de facturation avec relances automatisées, proposez des moyens de paiement variés (virements, CB, prélèvements SEPA) et intégrez des conditions avantageuses pour un paiement anticipé.
Comment gérer les encaissements ?
Assurez un suivi précis des paiements via un logiciel de gestion. Identifiez les paiements reçus, relancez les impayés, et centralisez les informations liées aux encaissements dans un tableau de bord financier.
Comment payer les factures en ligne ?
Les solutions numériques comme les portails bancaires, les plateformes de paiement (PayPal, Stripe) ou les logiciels ERP permettent un règlement rapide et sécurisé des factures électroniques.
Comment gérer les factures non payées ?
Effectuez des relances amiables (mail, courrier), appliquez des pénalités de retard, et, si nécessaire, entamez des démarches légales (mise en demeure, injonction de payer).
Comment gérer la TVA d’une facture en France ?
Assurez-vous de respecter les taux applicables (normal, réduit, ou intermédiaire) et de déclarer la TVA collectée selon le régime fiscal (réel normal ou simplifié).
Comment gérer la TVA d’une facture en Europe ?
Appliquez les règles de facturation intracommunautaire : exonération sous condition de validité des numéros de TVA et déclaration via le DEB ou le DES.
Une facture doit-elle toujours être signée ?
En France, une signature n’est pas obligatoire sauf dispositions spécifiques. Cependant, elle peut renforcer la validité de la facture dans certains contextes.
Quelle est la durée de conservation légale des factures en France ?
Les factures doivent être conservées 10 ans selon l’article L123-22 du Code de commerce, tant pour le vendeur que pour le client.
Que faire en cas d’erreur dans une facture déjà transmise ?
Émettez une facture rectificative ou un avoir, en expliquant la modification et en respectant les mentions légales applicables.
Que faire en cas de factures non payées : étapes et recours juridiques
Relances, mise en demeure, puis procédure judiciaire (injonction de payer ou action en recouvrement) sont les étapes prévues.
Comment prévenir les impayés grâce à des factures bien structurées
Incluez toutes les mentions légales, définissez clairement les délais et les pénalités de retard, et utilisez des outils ERP pour automatiser le suivi.
Procédures pour le recouvrement de factures en France et à l’international
En France, privilégiez l’injonction de payer. À l’international, appliquez le règlement européen n°1896/2006 pour le recouvrement transfrontalier.
Quels sont vos droits face à un litige sur une facture émise ?
Vous pouvez saisir les tribunaux compétents (Tribunal de commerce ou civil) selon les articles L441-9 et suivants du Code de commerce, et réclamer des dommages-intérêts si nécessaire.
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